Les poireaux (Allium ampeloprasum) sont des légumineuses bulbeuses bisannuelles appartenant à la famille des Amaryllidaceae et figurent parmi les meilleurs légumes d’hiver. En effet, ce légume est particulièrement apprécié pour son feuillage, surtout pour leur partie blanche, appelée le pétiole. Si les trouver dans nos jardins est chose courante, comment s’y prendre pour réussir la culture du poireau ? Quelles sont les meilleures variétés de poireaux à semer ? Quand faut-il les semer ? Et quelles sont les astuces clés pour les transplanter ? Vous pouvez avoir toutes les réponses à ces questions en lisant la suite de cet article.
Table des matières
A quoi sert un plant de poireaux ?
Il est possible de faire pousser et de conserver les poireaux pendant tout l’année, bien qu’on les rencontre généralement en hiver au supermarché. Toutefois, différentes sortes de poireaux, notamment les poireaux primeurs, prennent naissance au cours du printemps et de la saison estivale. Cela signifie que vous avez la possibilité de consommer ce légume tout au long de l’année. Pour connaître les différentes variétés existantes qui vous feront varier les goûts et les avantages sur la santé, lisez la suite !
Comment semer les poireaux ?
Semer des poireaux ne présente aucune difficulté. Si vous disposez d’un petit espace dans la maison pour y installer une jardinière ou encore une mini-serre ou châssis dans votre jardin, il ne faut pas hésiter à tenter l’expérience ! Suivez la procédure suivante :
- Faites une bonne préparation de la terre, en y ajoutant du terreau éventuellement pour l’alléger ;
- Compacter la terre au moyen d’une planche ou avec le dos d’un râteau pour éviter que les graines ne s’enfoncent trop profondément ;
- Tracez des raies peu profondes en les espaçant de 20 cm ;
- Plantez une graine à chaque centimètre. Si les semis sont trop touffus, il faut passer un peu plus de temps à amincir les graines, sans quoi vous ne récolterez pas de beaux poireaux à transplanter ;
- Couvrez les graines d’une légère couche de terre ;
- En fonction de la température, il faut compter entre 15 et 30 jours pour que la germination ait lieu ;
- Désherbez de façon régulière.
Une fois que les poireaux atteignent la taille qui correspond à un crayon, il est possible de les transplanter en pleine terre en laissant un espacement de 30 cm entre les rangées et de 10 cm par poireau pour assurer un bon développement.
On distingue les variétés de poireaux en suivant leur saison de culture. Sachez qu’un échelonnement des plantations allant jusqu’au mois de mai donne la possibilité de récolter les poireaux durant presque toute l’année.
Au niveau des associations de culture, le poireaux apprécie la proximité des carottes et de céleri. Les épinards et tomates sont aussi de bons voisins.
Les types de semis de poireaux
Peu importe la saison durant laquelle vous faites vos semis, il est essentiel de les réaliser dans une terre aérée ou un pot de terre légèrement humide. Cette terre doit demeurer fraîche, puisque les poireaux ne supportent pas les terres sèches et chaudes. Un cadre pour semer vos graines avant le repiquage de vos plants dans le jardin potager constitue la solution idéale. Cela dit, pendant quelques périodes, on peut les semer en pépinière ou bien les mettre directement sur place. Voici quelques conseils dans le cas :
- Des poireaux précoces ;
- Des poireaux primeurs ;
- De poireaux d’hiver ;
- Des poireaux de printemps.
Les poireaux précoces
On sème ces poireaux d’été entre les mois de janvier et mars pour obtenir une récolte décalée à compter de mi-juin. Les poireaux estivaux, dont les feuilles sont claires, sont peu résistants au froid. Très prisés en Angleterre, ils se distinguent par des feuilles moins tendues que leurs homologues d’hiver. La récolte pourra alors se faire à partir de mai jusqu’à juillet.
Ce sont des poireaux qui poussent vite, comme « grand long d’été », « Hannibal », « malabare » ou encore » monstrueux d’elbeuf « . Les semis sont effectués en bacs et sont ensuite éclaircis quand ils mesurent entre sept et huit centimètres.
Les poireaux primeurs
Il se sème en pleine terre ou sous couverture froide au mois de mars et d’avril dans un sillon d’un centimètre en profondeur. Ensuite, il faut repiquer au mois de mai et les récoltes se feront du mois d’août au mois de décembre.
Les espèces « Electra » et « jaune du Poitou » constituent les plus répandues.
Les poireaux d’hiver
La culture du poireau d’hiver se sème en pleine terre entre mai et juin. Cependant, il est possible de se procurer des plants à transplanter en juillet, en août et jusqu’à septembre. La cueillette débute environ six mois après avoir été semés, à savoir en novembre-décembre. Il est possible de récupérer les derniers poireaux en hiver jusqu’au début du printemps, en se servant d’une bêche en guise de levier pour les extraire. Le plus connu est le « bleu de solaise » qui est quasiment incontournable.
Ils sont transplantés en terre aux alentours de fin juin à mi-juillet, après avoir veillé à les tailler, c’est-à-dire raccourcir les feuilles ainsi que les racines afin de favoriser leur ancrage et leur évolution. Ensuite, celles-ci sont plantées en profondeur dans un sillon.
Les poireaux de printemps
Il est possible de semer sur place à partir de la mi-août pour les repiquer au mois de novembre, et il faut compter sur une consommation située entre avril et juin.
Ceci dit, vous devez semer les poireaux en laissant une certaine distance entre chaque plantation, à savoir 10 à 12 cm. Faites pénétrer vos graines au maximum à 5 mm de hauteur et fermez-les soigneusement.
Enfin, procédez à un arrosage important sans pour autant que le sol soit noyé. Par ailleurs, n’oubliez pas de fertiliser votre terre avec du compost : une terre riche, ça plaît aux poireaux !
Une fois que vos plantes ont obtenu le diamètre des crayons, il convient de procéder au repiquage de vos poireaux.
Conclusion
Dans le cadre de vos exigences culinaires ou dans le cadre de la revente des produits bio, il vous est actuellement possible de semer des plantes qui vous donneront des résultats de bonne qualité à la maison, notamment lorsque vous le faites dans les règles qui s’imposent.
Effectivement, les conditions climatiques et la température du moment proposent à vos prochaines plantations des modalités de vie très plaisantes, autrement dit, elles ne sont ni trop élevées ni trop faibles.