Comme la plupart des gouvernements des pays occidentaux et certains pays riches sur le reste du monde, l’administration wallonne veut mettre fin à l’utilisation des pesticides. Notre voisin français est le premier utilisateur de ces substances en Europe et nous voulons montrer qu’une agriculture sans pesticides est possible. Les agriculteurs réfléchissent depuis longtemps à la façon de remplacer ces produits. Et ils ont trouvé des solutions qui permettent de maintenir la rentabilité de leur récolte. Glyphosate pour désherber, néonicotinoïdes pour tuer les insectes, fongicides pour éradiquer les champignons, tous ces noms complexes désignent des pesticides et ils inquiètent les consommateurs. Face à cette méfiance de plus en plus d’agriculteurs modifient leurs pratiques.
Table des matières
A quoi servent les pesticides ?
Le mot « pesticide » est dérivé des mots latins « caedo » qui signifie tuer et « pestis » qui veut dire animal nuisible, l’ensemble aura pour signification « tueurs de parasite ». De manière plus explicite, les pesticides sont une composition de produits chimiques, naturels ou de synthèse, servant à éradiquer chasser ou débarrasser les nuisibles dans une agriculture ou lors d’un stockage d’aliments et même dans le magasinage des bois. Ils peuvent être également utilisés pour supprimer les diverses particules responsables d’affections humaines ou animales.
A cet effet, on peut déduire que le pesticide désigne la totalité de substance utilisée pour éradiquer ou lutter contre les destructeurs et les espèces qui nuisent à la bonne santé des plantes ou des animaux. Sont aussi considérés comme pesticide les produits qui régulent développement des plantes, les herbicides, les absorbeurs d’humidité, les produits qui limitent la quantité de fruit ou qui empêchent leur chute prématurée sans oublier les produits répandues avant ou après la récolte pour permettre une protection maximale des produits stockés et durant leur transport.
On dénombre plus d’une centaine de famille de pesticides et plus de 10 000 formes de pesticides commercialisés sur le marché. Selon l’Union Européenne, il y a 2 importantes classifications de pesticides. Tout d’abord, les produits phytopharmaceutiques qui ont pour rôle de protéger les végétaux et ils sont subdivisés en 3 parties les herbicides, les fongicides et les insecticides. Par la suite, les biocides qui sont utilisés pour protéger les objets de constructions et les animaux de compagnie.
En général, les pesticides sont classifiés par rapport à leur finalité :
- les herbicides pour faire face aux « mauvaises herbes »
- les fongicides pour se débarrasser des champignons
- les insecticides pour anéantir les insectes
- les corvicides contre les oiseaux et les mollusicides contre les limaces
- les rodenticides pour combattre les taupes et les rongeurs
- les régulateurs de croissance.
Certaines personnes les regroupent également selon leurs éléments actifs ou substance active : organochlorés comme le DDT, lindane, triazines tel que l’atrazine, ou le simazine, acétamides, etc. Le rôle principal de la substance active est d’effectuer des interventions globales ou particulières au niveau des corps jugés nocifs.
Pourquoi les pesticides sont-ils mauvais ?
C’est depuis plus d’une cinquantaine d’année que les pesticides ont été adoptés par la société notamment dans l’agriculture pour la protection des plantes. Des résidus de pesticides sont présents dans l’environnement tel que dans l’eau, dans l’atmosphère, etc. Mais le comble c’est qu’ils s’immiscent dans les aliments. En effet, selon une étude effectuée, plus de la moitié des fruits et légumes obtenus par l’agriculture intensive renferme des pesticides.
Par conséquent, ils accèdent facilement dans l’organisme à travers l’eau et les denrées alimentaires. Le corps humain stocke une quantité importante de molécules toxiques et parmi eux les pesticides. Ces derniers engendrent des soucis de santé à la société. Ces problèmes ne sont pas uniquement rencontrés par les agriculteurs qui sont souvent en contact direct avec ces substances, ils concernent également la population dans son ensemble. Mais il faut remarquer que les personnes exposées fréquemment aux pesticides ont la malheureuse chance d’être sujettes à diverses maladies pour ne citer que le cancer, la stérilité, affaiblissement du système immunitaire affaibli ou problème respiratoire.
Les pesticides sont également des substances dangereuses pour les enfants à cause du mode d’alimentation de ces derniers et leur sensibilité. D’après un sondage, les petites ingurgitent en moyenne 2 fois plus d’eau et mangent plus que les grandes personnes. A cet effet, leur risque d’exposition aux pesticides est nettement élevé par rapport aux adultes. Par ailleurs, ils s’exposent généralement à ses substances nocives à cause de leur allaitement. On rencontre depuis quelques temps une hausse important des cancers de l’enfant qui sont causés par las pesticides. Le phénomène risque de s’amplifier pour les prochaines années si des mesures ne seront pas prises pour limiter l’usage des pesticides.
Comment réduire les pesticides ?
La meilleure manière pour réduire les pesticides est le recours à d’autres alternatives comme la mise en place d’une gestion des cultures, d’une recherche de pesticides naturels, et les biotechnologies.
-
La Gestion des cultures
De plus en plus de pays reviennent aux systèmes agricoles traditionnels qui ont disparus du paysage à cause de l’avènement des pesticides. Ceux-ci se rapportent à la diversification des cultures. Cette technique amoindri l’apparition de maladies des maladies et des insectes. Par exemple, il est possible de planter du mais et de l’arachide sur un seul champ afin de diminuer de manière efficace le développement des parasites. L’autre moyen consiste à effectuer les récoltes à l’époque de l’année où les ravageurs sont moins présents. Il y a des agriculteurs qui favorisent les cultures pièges qui se traduisent par l’édification de quelques parcelles qui seront plantées au préalable du champ principal. Celles-ci vont attirer les insectes nuisibles qui seront immédiatement tués par des produits.
-
La recherche sur les pesticides naturels
Il faut encourager et soutenir les chercheurs qui essayent créer des pesticides naturels ayant la capacité de détruire efficacement les insectes nuisibles. Leur objectif est de proposer des pesticides biodégradables et moins nocifs. Il y a quelques temps, des experts ont fait la découverte d’un d’alcaloïde d’un nouveau genre proposant une formule pas compliquée mais ressemblant beaucoup à celle du sucre. La particularité de ces genres d’alcaloïdes, obtenus à avec diverses plantes, réside dans le fait que durant la phase des réactions, les alcaloïdes remplacent le sucre correspondant. Par la suite, ils vont s’introduire au sein d’un ensemble d’enzymes qui participent au métabolisme des glucides. Les enzymes vont ainsi prendre d’assaut les sucres des insectes tout en laissant de côté ceux destinés aux humains. Les alcaloïdes découverts doivent fonctionner comme tel pour être transformés comme insecticide biologique. Cependant, même si le test est concluant, il faut toujours vérifier les effets secondaires.
-
Biotechnologies
Il faut également développer les biotechnologies dont la finalité principale est de permettre un bon rendement des productions agricoles. Très populaire, elles demeurent pourtant sujettes à controverse. Apparue il y a plus de 20 ans, cette technologie se traduit par l’extraction d’une portion d’ADN au niveau d’un corps donneur. L’ADN en question renferme le gène voulu. A travers un vecteur, le gène va s’accoler à l’ADN du végétal récepteur. Un organisme génétiquement transformé va ainsi se former grâce la cellule convertie.
Les végétaux transgéniques ont à cet effet conçus pour favoriser les productivités. Pour accroître donc le rendement, on peut transformer la capacité d’une plante à produire quelques matières nutritives, à raffermir la ténacité aux insectes ou aux pesticides. Avant de commercialiser les plantes transgéniques, il est obligatoire d’effectuer des essaies pour voir que celle-ci ne présentent des produits toxiques. Mais cette technologie peut-elle apporter une garantie qu’elle n’engendrera pas sur le long terme des effets négatifs sur la santé humaine ? Il est encore difficile de répondre à cette question pour le moment mais les chercheurs ne se désespèrent pas pour autant.